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Le jour où Anita envoya tout balader, une autre perle de Katarina Bivald!

[if !supportLists]0. [endif]En gros

Auteur: Katarina Bivald

Editeur: DENOËL

Date de parution: avril 2016

Nombre de pages: 459 (grand format)

[if !supportLists]1. [endif]Résumé

Anita a 38 ans et une fille de 19 ans, Emma. Lorsqu'elle avait l'âge de sa fille, cette mère s'était fixée trois objectifs: apprendre à conduire une moto, être totalement indépendante et devenir propriétaire d'une maison. Mais lorsque son oisillon quitte le nid, aucune des trois cases n'est cochée.

Disposant à présent de beaucoup trop de temps libre, il est l'heure pour elle de réaliser des rêves qui semblent appartenir à une autre vie.

Entre les cours de moto, l'organisation de la journée de la ville et ses fréquentations quelque peu mal vues, Anita s'expose au regard critique des habitants (pour ne pas dire commères) d'une petite ville au premier abord très ennuyeuse.

Débarrassée de son quotidien un peu fade et ayant trouvé de nouvelles occupations, Anita redécouvre des choses oubliées depuis vingt ans: la sensation d'une course à moto, le poids des responsabilités, les discussions avec sa mère, et l'amour.

Tout en nous montrant qu'elle peut retourner chaque situation à son avantage, Anita nous prouve que des rêves d'adolescente, même délaissés pendant des décennies, peuvent perdurer et prendre forme à l'approche de la quarantaine.

Et même lorsque tout semble perdu, seules deux choses restent: l'amitié et l'espoir.

[if !supportLists]2. [endif]Mon avis

A l'instar de La bibliothèque des cœurs cabossés, il s'agit ici d'un livre léger et facile à lire. Oscillant entre les passages hilarants, très mélancoliques ou franchement niais, l'auteure nous transporte dans un monde où tout est possible, même (et surtout!) l'impossible. Elle révèle une morale plus que motivante: aucun rêve n'est sot. Et sûrement pas ceux qui ont résisté à l'épreuve du temps.

J'ai vraiment apprécié les personnages d'Anita et d'Emma qui étaient, comme d'habitude avec cette auteure, très creusés et vraiment attachants. Celui de Lukas aussi, à tel point qu'il paraissait adorable, distant ou à éclater la tête contre les murs, selon les émotions du personnage principal.

La seule chose que j'ai détesté dans ce livre a été la fin. Pas par le dénouement, car bien qu'il soit très peu réaliste, c'était celui qu'il fallait. Ce que j'ai détesté a été le style très mélancolique des derniers chapitres, que je retrouve dans chaque livre et qui m'exaspère à chaque fois, mais qui était ici vraiment très marqué.

Les réactions et actes d'Anita, étaient la plupart du temps assez réalistes (chose à noter, car le réalisme des personnage est, dans nombre de romans, désastreux), quoiqu'elles m'aient à plusieurs reprises donner envie de coller des claques à notre héroïne.

Dans cette histoire, l'une des seules choses qui m'aient énervée (voire révoltée), fut l'ingratitude des proches d'Anita. Deux exemples:

-Lorsque Emma dit à sa mère qu'elle viendrait passer le week-end, peut-être plus, avec elle. Anita, on ne peut plus heureuse de revoir sa fille après plusieurs semaines d'éloignement, avait bloqué sa fin de semaine, avait rempli les placards des mets favoris de Emma... Et cette dernière la rappelle en lui disant que, finalement, elle irait passer le week-end chez des inconnus, ses "amis"!

-Lorsque Emma revint enfin chez sa mère durant la journée de la Ville, afin de lui faire une surprise. Lukas aurait pu comprendre et, logiquement, aurait accepté de ne revoir Anita que la semaine suivante, non? Et bien non! Monsieur ayant mal pris le fait que sa copine préfère passer plusieurs jours avec sa fille qui habite loin et qu'elle n'a pas vu depuis un certain temps, plutôt qu'avec lui qu'elle voit tous les jours, il la largue et retourne dîner avec son ex!

Bon, on lui pardonne pour la fin, mais tout de même...

Voilà! J'espère que cet article vous aura éclairés!

A bientôt!

Manon


Bienvenue dans le palais de la lecture!

Moi, Manon...

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